Carrière

Comment promouvoir la qualité de vie au travail ?

Au Royaume-Uni, 60% des employés interrogés déclarent qu’ils seraient davantage motivés et engagés si leurs employeurs se péocupaient de leur bien-être au travail. En France, 37% des employés interrogés déclarent que leur employeurs ne prennent pas en considération leur bien-être au travail.

Par conséquent, 46% des employés en France se sentent stressés au travail. 42% des employés français interrogés pensent que leur travail manque de sens. Et enfin, 32% des employés en France demandent un congé maladie alors qu’ils ne sont pas malades.

Des chiffres attristants si vous me le permettez. Comment pouvons-nous changer cet état d’esprit ? Pourquoi améliorer la qualité de vie au travail est capital pour la réussite d’une société ? Veuillez touver ci-dessous mon humble opinion et les stratégies que nous pouvons mettre en place.

Pourquoi la qualité de vie au travail doit être encouragée ?

Les statistiques ont toujours montré que si les employés se sentent validés, valorisés, que leurs tâches ont un sens clair et défini, leur performances sont alors optimales. Ils recommandent même leur société à d’autres personnes, la valorisant donc également. Cela signifie en retour une meilleure visibilité et une efficacité de votre business optimum et constante. Le terme généralement employé est alors ‘implication des employés’.

En pratique, et je l’ai moi-même vécu, les employés ont souvent peur de perdre leur poste ou d’envoyer une mauvaise image à leur employeur s’ils viennent à faire part d’un souci familial, d’une maladie. Et même si simplement ils donnent une opinion sur leur bien-être au travail qui semblerait ridicule ou hors sujet à l’employeur.

Le bien-être des employés est un facteur très souvent omis malheureusement. Les employeurs en général ne sont pas sensibilisés par cet aspect qui est pourtant directement lié à la performance de la société dans son ensemble et à la bonne communication des différents départements. Ils font tous partie de la même équation.

Une culture positive avec des employeurs qui savent valoriser leurs employés, leur travail, leur valeur ajoutée, permet à ces derniers de comprendre l’importance de leur position sur l’ensemble de l’activité. En forgeant ainsi la confiance et en s’assurant de leur fidélité, des composants indispensables au bon fonctionnement d’une société et à sa performance, l’employé s’implique bien davantage.

Reconnaître les conséquences négatives de conditions de travail non satisfaisantes, que ce soit sur le plan émotionnel ou physique, sur la productivité est absolument primordial. Il est ensuite indispensable de mettre en place des stratégies pour changer cette situation.

De cette manière vous augmenterez non seulement l’implication de vos employés mais aussi votre productivité, la performance de votre business model et bien entendu votre chiffre d’affaire.

Comment mettre en place les premières étapes ?

Il existe de nombreuses possibilités qui ont déjà fait leur preuve dans de nombreux pays. Décrivons certaines d’entre elles et j’approfondirai chaque option dans les articles suivants.

1. Initier la méthode simple

Tout d’abord, le moyen le plus simple est d’offrir à son employé des opportunités ou proposer des tâches que ce dernier réclame depuis longtemps lorsque c’est envisageable. Ainsi, vous renforcerez le lien de confiance entre vous et lui ainsi que sa confiance en lui. Son implication en sera amplifiée.

Stimuler le soutien entre pairs lorsque la confiance au sein de l’équipe est déjà présente est également un atout indéniable. L’employé peut avoir plus envie de se confier à un de ses collègues, se sentant plus en sécurité avec un de ses pairs qu’avec son manager ou employeur. Si chaque membre de l’équipe apporte un soutien envers ses pairs, cela permet également un échange stimulant permttant d’associer les différentes compétences de chacun dont la société bénéficiera grandement.

Le fait par exemple de choisir ou d’élir deux ‘mentors’ par équipe peut permettre aux nouveaux employés de s’intégrer plus rapidement tout en instaurant ainsi un climat de confiance et d’entraide. Vous développez ainsi une vraie collaboration fructueuse. La diversité des compétences se fait naturellement tout en misant sur leur complémentarité.

2. Améliorer la communication et les feedbacks

Cela peut sember une évidence mais je ne pourrais compter le nombre de fois où j’ai vu les employeurs ou managers fournir des feedbacks sans aucune empathie ou réflexion sur les conséquences émotionnelles de leur propos, conduisant indubitablement à un conflit de pouvoir et d’égo. Cette façon de faire endommage très sérieusement la crédibilité de l’employeur et l’engagement de l’employé.

Les employeurs et les managers pourraient contribuer à une bonne qualité de vie dans les bureaux en demandant simplement à leurs équipes comment ils se sentent de manière régulière. Ils pourraient aussi envisager avec elles les moyens qu’elles aimeraient se voir offrir idéalement, ou comment leurs employés se situent par rapport à leur poste. Employeurs et employés pourraient réfléchir ensemble à des solutions pour améliorer le bien-être au travail. Partager, c’est communiquer et valider la contribution réelle de l’employé.

Lorsque l’employé traverse une période difficile dans sa vie et que cela affecte son travail, les managers et/ou employeurs doivent se rendre disponibles et les écouter. Ignorer leurs difficultés personnelles ou couper court à ce type de discussion car cela ne semble pas en lien avec les tâches demandées est sérieusement dommageable tant pour les employeurs que pour l’employé en question.

Non seulement, ces difficultés ont nécessairement un impact sur le travail et il est raisonnable d’en discuter mais les ignorer ternit des relations longues à reconstruire. Certes, l’employeur ne fait pas office de psychologue mais il a tout de même un rôle à jouer sur le bien-être de son employé dans le but même de maintenir un environnement sain et énergisant. Cela est d’autant plus vrai si l’employé est un travailleur assidu et que ce type de comportement ne lui ressemble pas.

Demander des séances individuelles régulières avec des lignes directives claires ainsi que de passer des appels de mise au point positive sont des moyens incontournables afin de s’assurer que l’employé ne se sent pas isolé, ostracisé ou oublié. Bien entendu, ces demandes et appels ne font pas office de tours de contrôle à la ‘Big Brother’, que j’ai remarqué bien trop souvent. Il s’agit surtout de superviser avec attention afin de maintenir un sentiment de confiance et accroître l’intégrité de l’employé.

3. Encourager une culture positive

Qu’est-ce qu’une culture positive ? Cela signifie promouvoir le travail d’équipe, la collaboration et le partage d’informations au sein de l’ensemble de l’organisation. Vous pouvez par exemple impliquer les employés dans certaines prises de décision, leur demander leur opinion concernant les derniers objectifs établis. Leur donner davantage de responsabilités, c’est les rendre plus autonomes et plus engagés. Les inciter à fournir de nouvelles idées ou projets est également un autre moyen.

Les employés ont besoin de comprendre quelle est leur place au sein de toute une organisation dont ils ne voient que certains aspects. Ils ont besoin de se sentir utiles avec un but qui a du sens pour eux. N’hésitez pas à leur décrire leurs tâches et leur rôle clairement afin qu’ils en comprennent bien tous les enjeux et l’importance de leur contribution.

Les feedbacks doivent être perçus comme positifs dans la manière de les communiquer. Lorsque cela est possible, féliciter un employé sur une tâche parfaitement effectuée dès qu’elle est réalisée sera vu comme extrêmement valorisant pour l’employé. Etre reconnu pour ses accomplissements est extrêmement grandissant. La confiance est alors de nouveau renforcée et l’implication de l’employé encore plus performante.

Bien entendu, le manager ou l’employeur n’aura quelquefois pas d’autres choix que de faire des mises au point moins flatteuses. Elles doivent être toutefois constructives quel que soit votre affect envers cet employé. Il ne s’agit pas de savoir qui a tort ou a raison, il s’agit bien de la performance et de la croissance de la société.

Par conséquent, au vu de ces différents points, il semble évident que stimuler le bien-être au travail implique une meilleure perfromance, une plus grande efficacité et un environnement bénéfique pour toutes les personnes impliquées.

Je n’ai ici fait part que de quelques stratégies. Je les détaillerai et en proposerai d’autres dans de nouveaux articles afin que vous puissiez bien évaluer tout l’enjeu de la qualité de vie au travail. Affaire à suivre…

N.B. J’ai utilisé les mots ‘ils’ et ‘lui’ pour des facilités de lecture uniquement.

Si vous avez apprécié cet article, n’hésitez pas à me contacter ou à me faire part de vos idées.





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